segunda-feira, março 10, 2014

A intemporalidade de Lisboa, a bela, e a nossa vida que é tão breve. Mignonne, allons voir si la rose.


A propósito do comentário da Leitora JV, mais duas imagens de Lisboa e a interpretação de Thomas Hampson, barítono, e de Geoffrey Parsons no piano, de Mignone - música de Richard Wagner.






(As imagens mostram uma flor cuja beleza não se gastou, Greta Garbo)


O amor à beira Tejo numa Lisboa iluminada e bela - a juventude em flor

Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au Soleil,
A point perdu cette vesprée,
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! voyez comme en peu d’espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las! las! ses beautés laissé choir !
Ô vraiment marâtre Nature,
Puis qu’une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Donc, si vous me croyez, mignonne,
Tandis que vôtre âge fleuronne
En sa plus verte nouveauté,
Cueillez, cueillez votre jeunesse :
Comme à cette fleur la vieillesse
Fera ternir votre beauté.

['A Cassandre' de Pierre de Ronsard ((1524-1585)]


Cumplicidade numa tarde de Lisboa - a madura idade

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